les accoucheuses
-1: La fierté -
-2: La révolte -
-3: La déroute -

Histoire inédite des Patriotes

Biographies de Louis-Joseph Papineau

Le pays insoumis

Les tuques bleues

Autres roman et nouvelles

Gratien Gélinas

Marie Gérin-Lajoie

Études historiques

 

À lire:
Jasettes archivées

 

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Le contenu de mes plus importantes recherches est rassemblé dans les conférences ci-dessous, dont le contenu peut être adapté sur demande.
 

Accoucheuses et féministes
Personnages fictifs, Léonie et Flavie ont néanmoins été façonnées d’après nature. Anne-Marie Sicotte, auteure de la trilogie Les Accoucheuses, raconte à quel point leur révolte épouse celle de leurs contemporaines du 19e siècle, obligées d’obéir à une mise en tutelle qui était une insulte à leur intelligence et à leurs capacités. Une plongée dans la mosaïque de ces temps anciens, où naître femme exigeait un sacré courage.
 

Gratien Gélinas, p’tit comique à la stature de géant
Figure majeure des arts de la scène au Québec, l’homme de théâtre a posé les bases d’une dramaturgie nationale. Sa petite-fille Anne-Marie Sicotte, auteure de la biographie 
Gratien Gélinas : La ferveur et le doute, vous entretient d’un artiste profondément humain et de son œuvre.
 

Le parlement disparu et son président
Pendant trois quarts de siècle, le parlement du Bas-Canada a été l’ornement et la gloire de Québec. Il a été réduit en cendres en 1854, au moment même où son plus important président, Louis-Joseph Papineau, prenait sa retraite de la vie politique. Une rencontre avec deux monuments, l’un de pierres et l’autre de chair.
 

Louis-Joseph Papineau : un démocrate pure laine
L’engagement politique de Papineau, président de la Chambre d’Assemblée du Bas-Canada pendant plus de 20 ans, met en lumière un pan largement méconnu de l’histoire sociale et politique. Dans une colonie britannique dirigée par une élite qui se croit née pour régner, les courageux patriotes luttent sans relâche contre le despotisme et la terreur militaire. En Papineau, ils trouvent un chef exemplaire.
 

Propagande ou Histoire? Le cas des Rébellions patriotes
Ce ne sont pas uniquement les pires régimes dictatoriaux qui se rendent coupables de brouiller les pistes et de faire de l’Histoire une ode à leur gloire. Même au Canada, il suffit de creuser certaines périodes sensibles pour réaliser à quel point l’Histoire est un instrument de politique partisane et un outil de domination. À ce titre, la période des Rébellions patriotes de 1837 et 1838 est exemplaire : Louis-Joseph Papineau et le peuple qu’il représentait ont été victimes de faussetés, d’exagérations et de calomnies. Au moyen d’exemples concrets, Anne-Marie Sicotte en fera la preuve, tout en mettant en lumière les motivations profondes de ceux qui ont érigé ce monument de tromperie.

 

Louis-Hippolyte LaFontaine, une statue à déboulonner?
Glorifié en tant que sauveur de la nationalité québécoise à l’intérieur d’un Canada souverain,
Louis-Hippolyte LaFontaine est devenu l’enfant-chéri de générations d’historiens. Il est pourtant l’une des personnalités les plus énigmatiques dans l’histoire du pays. Sortira-t-il indemne de l’indispensable rénovation du récit historique dominant? Député patriote fougueux, ce natif de Boucherville a mis l’action politique au cœur de sa vie, contribuant à la vigueur du mouvement démocratique. Pourtant, en 1837, il s’est métamorphosé en apôtre d’un nouveau régime parlementaire injuste envers le Québec, qu’il a défendu bec et ongles à titre de Premier ministre du Canada-Uni. De LaFontaine, il est grandement temps de tracer un portrait d’après nature, en s’attachant aux fondements de sa vie et des temps orageux dans lesquels il a vécu.
 

Le patriotisme en jupon
Au début du 19e siècle, le peuple canadien cherche à conquérir ses droits et à protéger ses libertés. Même les dames s’investissent dans la cause, allant jusqu’à résister activement au despotisme! Forte d’une quinzaine d’années de recherches approfondies et de la parution de plusieurs ouvrages sur l’histoire du Québec sous l’Empire britannique (1760-1867), Anne-Marie Sicotte dessine le portrait de ces combattantes d’autrefois, qui ont milité, protesté, aimé… et beaucoup souffert au passage des Rébellions patriotes de 1837 et 1838.

 

Duels et charivaris pour dénoncer l’injustice
Se battre pour racheter son honneur meurtri ou se joindre à un charivari de groupe pour dénoncer les agissements d’un membre de la communauté : ces deux coutumes ancrées dans les temps anciens ont connu leur heure de gloire au Québec. Elles mettent au jour des aspects insoupçonnés de la culture populaire, dont sa créativité pour dénoncer les abus de pouvoir.

 

Justine et Marie, deux bourgeoises engagées du siècle passé
Véritable première ministre de la solidarité féminine, Marie Gérin-Lajoie a déployé une infatigable ardeur à combattre les préjugés véhiculés sur les femmes. Sa sœur Justine est devenue présidente-générale d’une institution médicale d’envergure. Anne-Marie Sicotte raconte la vie tumultueuse de ces pionnières, s’inspirant des biographies qu’elle a écrites à leur sujet.

Randonnée vers autrefois: le Richelieu et ses plaisants villages
Pendant trois quarts de siècles après la Conquête de 1760, la région de la rivière Richelieu a été l’une des plus florissantes de la colonie britannique du Bas-Canada. Forte de ses minutieuses recherches sur le Bas-Canada, Anne-Marie Sicotte tient la barre pour une remontée de ce cours d’eau depuis Sorel jusqu’à Saint-Jean, en passant par les deux fleurons de Saint-Denis et Saint-Charles.
 

Françaises ou Iroquoises? Les aïeules de Papineau, capturées par les Iroquois
Culture métissée, migrations et intégration : ces phénomènes sociaux ont occupé une place prééminente dans l’histoire du Québec, comme l’illustrent les fréquents séjours d’adoption au sein des nations amérindiennes pendant la Nouvelle-France. Les parcours de Jeanne Hunault et de sa fille Catherine Quevillon, les aïeules de Louis-Joseph Papineau, éclairent un pan de l’histoire solidement étayé par la nouvelle recherche historique, et qui met à mal un récit historique jusqu’ici centré sur les jésuites martyrisés et sur une violence autochtone débridée. Nées à Montréal, puis ayant vécu des années au sein de nations iroquoises après leur « capture », Jeanne et Catherine sont rentrées chez elles pour y poursuivre leur vie, comme bien d’autres. Quel a été l’impact de ce mélange politico-culturel sur leur propre vie et, plus largement, sur la société canadienne-française?